L’Ère des sources primaires
Univers
Un mot qui définit à la fois tout ce qui est, et tout ce qui sera.
‘’ Univers, bercé de lumière et baignant dans l’obscurité, l’équilibre doit […] ‘’ La voilà, la première
règle de l’Univers.
Tout commença il y a des milliers d’années avant l’an 0.
Dans une ère où rien n’existait.
Aucune matière, aucune énergie, aucune lumière.
Seul le vide, d’une sévère instabilité, était omniprésent dans cet Univers.
Sa force, que rien ne venait équilibrer, a fini par se résorber sur elle-même, à en provoquer une
explosion de laquelle naquit la lumière.
De cette création vint au monde Luenia, Déesse Créatrice, Incarnation de la Lumière.
Comme dans toutes créations, tout à son contraire.
Une partie de l’explosion provoqua la naissance de l’obscurité.
Une âme s’éveilla alors des Ténèbres.
C’est alors que le Dieu Taenir, Créateur de l’Obscurité Éternelle, vint au monde.
Au cours du temps, une union s’était créée entre les deux divinités.
C’est ainsi que de leur amour se forma l’Univers, tel que nous le connaissons.
Cependant, l’Univers était vide, froid et sans vie.
Le contexte ne déplaisait guère à Taenir, qui se réjouissait de faire répandre les Ténèbres au-delà de
l’Univers.
Néanmoins, Luenia ressentait un profond sentiment de désarroi et décida de donner vie de la lumière
dans quelques recoins de l’Univers, illuminant la voûte céleste, rendant
majestueux l’obscurité de l’Univers tout entier.
Les Dieux, satisfaits de leur création, restèrent des centaines d’années à contempler l’équilibre qu’ils
avaient absolument bien réparti.
La lumière venait éclaircir les Ténèbres et réciproquement.
Ce sera au bout de deux millénaires que les divinités remarquèrent que quelque chose d’étrange
s’était crée au milieu de cette si belle harmonie.
Tarduine aussi appelé « Le Chanceux », naquit de l’émanation de la magie de Luenia et Taenir.
Mais sa présence venait perturber l’ordre des dieux et de leur Univers.
Luenia voulait que Tarduine utilise la majestuosité de la Lumière.
Alors que Taenir voulait que ce dernier s’apparente aux profondeurs des Ténèbres.
Tarduine finit par choisir la splendeur de sa mère , Vexant considérablement Taenir.
Mais la lumière avait gagné, l’équilibre fut rompu en faveur de la lumière.
Les deux étincelantes divinités, mère et fils décidèrent d’utiliser leur magie pour façonner l’Univers à
leur image.
Tarduine, désireux d’avoir pour lui aussi une création, décida de créer les différents astres et remplit
l’Univers de planètes autour des etoile qu’avait bâti sa mère.
Pendant des millénaires, la voûte céleste fut alors remplie d’étoiles et de planètes, révélant ainsi la
véritable beauté de leurs Univers.
Caspare est le Dieu Supérieur, protecteur des Bretteurs.
Une des planètes de Tarduine explosa.
De cette explosion naquit Bolguin.
Son nom signifie « Le Destructeur » en langage divin.
Dès sa naissance, Bolguin décida de rejoindre les Ténèbres, rééquilibrant ainsi la balance des
pouvoirs cosmiques.
Jaloux de son frère Tarduine, qui avait, grâce à sa mère crée des mondes dans tout l’Univers, décida
lui aussi d’avoir sa propre création.
Il décida de créer sa propre dimension, perdue dans l’Univers un Chaos Primordial, là où les énergies
des Tènébres et du Vide se rencontrent.
Cette instabilité ravissait Bolguin, car elle venait bouleverser toutes les lois de l’Univers, créant ainsi
du hasard dans la vie des planètes et des étoiles.
L’énergie du chaos venait remuer la trajectoire des débris célestes, détruisant toutes les planètes sur
leurs passages.
L’équilibre était désormais rétabli.
La lumière n’avait plus l’avantage sur les Ténèbres.
C’est ainsi que l’ordre des deux puissances de l’Univers avaient repris leur droit.
Quelques années plus tard, Luenia et Taenir eurent des jumeaux.
Deila déesse de la lumière et Déla dieu des Ténèbres.
Pour maintenir de nouveau l’équilibre de l’Univers, Deila eut pour mission de créer la Nature et la vie
sur chaque planète.
Déla, aura quant à lui une finalité.
Il donnera un achèvement, un terme à chaque vie crée par sa sœur.
Car comme toutes créations, tout a une fin.
